Les étapes de votre accouchement

Votre accouchement par voie basse

À votre arrivée, vous devez vous rendre à l’accueil de [Dénomination de la maternité] pour réaliser votre admission, excepté en cas d’urgence.

La présence du conjoint

La présence du conjoint lors de l’accouchement par voie basse, si elle est souhaitée, est non seulement un soutien considérable pour la maman mais surtout un moment d’une intensité extraordinaire à partager ensemble.

À la suite de votre arrivée, vous êtes pris en charge par une sage-femme pour un examen obstétrical. Cette consultation répertorie :

  • Le début de vos contractions, leur fréquence, leur durée (monitoring)
  • La rupture de la poche des eaux, la couleur du liquide amniotique
  • La mesure de la hauteur utérine et la position du bébé
  • Les bilans biologiques

Un examen vaginal est également effectué pour évaluer le degré d’effacement et de dilatation du col.

À l’issue de cet examen, la sage-femme vous confirme s’il s’agit d’un faux travail ou du début du travail. Elle vous installe dans une [salle de travail] proche de la salle d’accouchement dans l’attente d’une ouverture du col propice à l’accouchement (2 – 3 cm).

Pensez à présenter votre projet de naissance dès à présent à la sage-femme.

[Préciser si le projet peut être présenter avant aux équipes = a la charge des ETS]

Votre col est dilaté de 2 à 3 cm au minimum, notre équipe médicale vous installe dans une salle de travail. Vos contractions vont permettre l’effacement progressif du col utérin pour faciliter le passage du bébé.
La durée du travail est en moyenne de 8h mais il reste aléatoire d’une femme à une autre.

• Création d’un schéma à prévoir

Afin de préparer au mieux votre accouchement, nous mettons notamment à votre disposition un ballon pour mobiliser votre bassin, mais également l’accès à une baignoire de relaxation que vous pourrez utiliser au début de votre travail. [Dépend des maternités]

Si vos contractions n’agissent pas sur la dilation de votre col, plusieurs solutions médicales peuvent être envisagées :

  • Rupture de la poche des eaux par la sage-femme pour stimuler les contractions.
  • Pose d’une perfusion d’ocytocine. Ce sont des hormones naturelles qui agissent directement sur les contractions de l’utérus.
  • Pose de la péridurale quand les contractions sont douloureuses. Celle-ci peut parfois aider le col à se relâcher et à s’ouvrir.
  • Application d’un gel de prostaglandine pour accélérer la maturation du col et déclencher les contractions.

En général, le col s’ouvre de 1cm par heure jusqu’à 5cm puis 2cm par heure.
Les équipes médicales peuvent décider de recourir à la césarienne dans le cas d’un travail trop long qui pourrait entrainer une souffrance fœtale.

La salle de naissance

Dès que votre col sera totalement ouvert, une sage-femme vous dirigera en salle de naissance.

Durant l’accouchement, vous pourrez être accompagnée de votre conjoint ou d’une tierce personne qui pourra vous soutenir et partager avec vous cette naissance. Cet accompagnant devra être seul et veiller à limiter ses déplacements pour ne pas gêner le travail du personnel.

Vous êtes installée sur une table d’accouchement articulée vous permettant de vous mettre dans la position de votre choix.

  • Un monitoring fœtal est installé pour recueillir tous les renseignements médicaux : dilation du col, position du bébé, contractions, etc… En parallèle, le rythme cardiaque fœtal est enregistré.
  • Une perfusion vous est posée pour vous hydrater et vous administrer des médicaments, si nécessaire.
  • Puis c’est à ce moment-là que le médecin anesthésiste pose la péridurale si vous le souhaitez. La piqure est réalisée dans le bas du dos après une anesthésie locale. Un tube extrêmement fin est laissé en place pour réinjecter du produit plus tard à la demande de la maman.

Pour les mamans qui ont choisi de ne pas prendre la péridurale et que vos contractions sont douloureuses, utilisez les exercices de respiration que la sage-femme vous a appris durant vos cours de préparation.

  • Si la poche des eaux ne s’est pas rompue au préalable, la sage-femme le fera quand la dilatation du col aura atteint 4 – 5 cm. La dilatation complète du col correspond à une ouverture de 10 cm.

Pendant le passage du bébé, la maman pousse afin d’aider le bébé à descendre.
Au moment des contractions, la sage-femme vous demande de prendre une grande inspiration, de bloquer votre souffle et de pousser vers le bas jusqu’à la fin de la contraction. Entre chaque contraction, vous pourrez vous reposer et respirer plus calmement.

Nos équipes vous accompagnent et vous guident pendant tous vos efforts. Lorsque la tête de votre bébé aura franchi votre vulve, vous arrêtez de pousser. C’est à ce moment-là qu’une épisiotomie peut être réalisée. La sage-femme dégagera doucement la tête du bébé, puis ces épaules et le reste du corps.

L’aide instrumentale peut être nécessaire lorsque la tête du bébé est engagée dans le bassin mais qu’il ne progresse pas suffisamment ou qu’il est bloqué. L’extraction du bébé doit alors se faire rapidement.

Les cas entrainants l’aide instrumentales sont : la souffrance fœtale, une durée d’expulsion supérieure à 30 minutes, une procidence du cordon, l’épuisement de la mère (antécédent de maladie cardiaque ou pulmonaire, utérus cicatriciel) ou encore des poussées ou contractions inefficaces.

Les aides instrumentales :

  • Les forceps : Instruments en forme de pinces, trouées et lubrifiées qui sont placés de chaque côté de la tête du bébé sans la lui comprimer.
  • La ventouse obstétricale : Coupe métallique ou siliconée que l’on place sur le crâne afin d’orienter la tête du bébé et faciliter son passage. Elle ne permet pas de tirer l’enfant.
  • Les spatules : Instrument composé de deux branches non articulées qui permettent de guider la tête de l’enfant dans le bassin.

Nos équipes informent la maman des différentes étapes à venir au fil de l’accouchement et lui expliquent leurs actions. Ces instruments permettent de soulager la maman et le bébé et de limiter les complications possibles.

Dès la sortie de votre bébé, la sage-femme le pose sur votre ventre, c’est la rencontre avec votre bébé. Le cordon ombilical pourra être coupé par l’accompagnant si vous le souhaitez.

Votre bébé a besoin d’être contre vous. Le peau à peau, bien plus qu’un câlin est un véritable geste santé et bien-être pour votre bébé.

Dès les premières minutes après la naissance et pendant les premières semaines de sa vie avec maman, le peau à peau lui apporte :

  • Un bien-être et une diminution des pleurs,
  • Un sentiment de sécurité et de bien-être avec vous,
  • Le maintien d’une bonne température,
  • La mise en place d’une flore immunitaire protectrice,
  • Un effet antalgique,
  • Une stabilisation de la glycémie,
  • Si vous allaitez, une première tétée dans des conditions idéales.

L’éveil extraordinaire dont il fait preuve à cet instant est un moment unique pour la rencontre avec maman et papa (l’accompagnant).

On ne lave plus systématiquement le bébé à la naissance. La substance épaisse et grasse qui recouvre son corps, le vernis, joue en effet un rôle protecteur.

Une vingtaine de minutes après la sortie de votre bébé, vous ressentirez de nouvelles contractions qui ont pour but de décoller le placenta afin de faciliter son expulsion. La sage-femme pourra effectuer des pressions sur le bas de votre ventre.

Votre accouchement est complètement terminé !

Si vous avez eu une épisiotomie ou une déchirure pendant le passage de votre bébé, la sage-femme vient la suturer après le retrait du placenta. La cicatrisation périnéale fait l’objet d’une attention particulière. Si vous avez subi une petite déchirure, celle-ci cicatrisera en 48 heures.

Le premier examen médical a lieu peu de temps après la naissance. Il a généralement au sein même de la salle de naissance. La sage-femme prend le pouls, la température, le rythme respiratoire et contrôle les orifices anatomiques du bébé. Une pince spéciale est également posée sur le cordon. Un bain est parfois donné avec l’aide du papa (ou de l’accompagnant).

À la suite de l’accouchement, vous restez en surveillance pendant 2 heures pour s’assurer que tout va bien. C’est un moment de calme au cours duquel vous pouvez découvrir votre bébé et faire connaissance. Après ce temps d’observation, nos équipes vous accompagnent dans votre chambre au sein du service maternité.

2 heures après la naissance, il est temps de rejoindre votre chambre. Si vous ressentez encore des douleurs, n’hésitez pas à en parler à nos équipes médicales qui pourront vous donner des antalgiques à base de paracétamol.
Si vous souhaitez manger, un plateau-repas peut vous être apporté en chambre.

A la suite de la naissance de votre bébé, une déclaration de naissance doit être adressée à la mairie dans les 3 jours. Nos équipes vous accompagnent pour vous faciliter les démarches et les envois.

Pour les couples non mariés, le père doit procéder à la reconnaissance de son enfant s’il n’a pas effectué de reconnaissance anticipée.

Votre accouchement par césarienne

Lorsqu’un accouchement par voie basse n’est pas envisageable, la césarienne est une intervention chirurgicale qui permet d’extraire le bébé. Rassurez-vous cet acte permet de vous éviter, ainsi qu’à votre bébé, un accouchement difficile.
De nos jours, c’est une intervention maitrisée ; 1 naissance sur 5 est réalisée dans le cadre d’une césarienne.

Il existe deux types de cas de figure :

La césarienne programmée

La césarienne programmée est une décision prise en cours de la grossesse pour des raisons médicales (présentation du bébé, utérus cicatriciel, toxémie gravidique, bébé trop gros, placenta prævia, herpès génital, virus VIH…)

La césarienne d’urgence

La césarienne d’urgence est décidée au cours de l’accouchement lorsque des complic ations mettent en danger la vie de l’enfant ou de la maman (procidence du cordon, hémorragie, arrêt de la dilation du col, souffrance fœtale, décollement du placenta…)

Les étapes de la césarienne

La césarienne se déroule au sein d’un bloc opératoire généralement sous anesthésie locale. Les produits anesthésiques et analgésiques sont plus puissants que ceux présents dans la péridurale. Cela permet une insensibilisation totale des parties inférieures de la maman.

La présence du conjoint

La présence du conjoint lors de l’accouchement par césarienne est soumise à l’accord préalable du gynécologue et des équipes médicales. Si celles-ci sont favorables à la présence du conjoint et que celui-ci le désire, il pourra soutenir la maman et partager un moment d’une intensité extraordinaire.

Pensez à présenter votre projet de naissance dès que possible aux équipes médicales.

Avant l’intervention, les poils sont rasés et la vessie est vidée à l’aide d’une sonde. Elle sera retirée entre 8h et 24h après l’intervention.
On place devant vous un drap afin que vous ne puissiez pas voir les détails de l’intervention. Un casque peut également vous être proposé pour écouter de la musique.

Une perfusion vous est posée contenant des sels minéraux, du sucre, de l’eau pour vous hydrater et des antidouleurs. Des antibiotiques peuvent également être administrés en cas de besoin. En général, la perfusion est retirée quelques heures à quelques jours après l’intervention.

Le chirurgien procède ensuite à l’incision, extrait le bébé et coupe le cordon ombilical immédiatement après. La naissance du bébé ne prend pas plus de 10 minutes.
Si tout se déroule correctement, le bébé est présenté à sa maman qui va pourvoir le câliner.

Après la naissance du bébé, le chirurgien procède à l’extraction du placenta et suture l’utérus, les muscles et la peau. La suture prend environ 30 minutes et les fils non résorbables ou agrafes seront retirées seulement quelques jours après l’intervention. Un pansement est également apposé à l’emplacement de l’opération afin d’éviter les éventuelles infections.

La césarienne laisse, le plus souvent, une cicatrice à peine visible. Vous pouvez ressentir des douleurs sur plusieurs jours mais cela ne vous empêche pas de vous lever. La zone peut rester sensible jusqu’à 3 mois après l’intervention.

À la suite de l’intervention, vous serez placée en salle de réveil pendant environ 2 heures pour vérifier votre tension artérielle, votre pouls, votre fréquence respiratoire, votre utérus, vos urines et vos saignements.
Votre bébé est pris en charge par nos équipes. Elles réalisent rapidement un examen médical puis le bébé est placé en peau à peau contre le papa.
Après ce temps d’observation, nos équipes vous accompagneront dans votre chambre.

Après 2 heures en salle de réveil, il est temps de rejoindre votre chambre. Si vous souhaitez allaiter votre enfant, vous pourrez le mettre au sein.
Si vous ressentez encore des douleurs, n’hésitez pas à en parler à nos équipes médicales qui pourront vous donner des antalgiques à base de paracétamol.
Si vous souhaitez manger, une légère collation peut vous être apportée en chambre.

Afin de limiter les complications de trouble de la circulation sanguine, il vous est conseillé de bouger régulièrement les pieds et les jambes (dans le lit) durant les premières heures après l’intervention.
Le médecin pourra vous prescrire un traitement anticoagulant ou des bas de contention.

Vous pouvez vous lever dès le 2e jour et ainsi limiter les risques de phlébite en favorisant la circulation sanguine. La reprise du transit gastro-intestinal se fera dans les 12h après la césarienne.

À la suite d’une hospitalisation de 5 jours, vous pourrez rentrer chez vous. Une césarienne peut entrainer une fatigue persistante. Vous devrez vous reposer et limiter vos activités quotidiennes aux soins du bébé.

À la suite de la naissance de votre bébé, une déclaration de naissance doit être adressée à la mairie dans les 3 jours. Nos équipes vous accompagnent pour vous faciliter les démarches et envois.

Pour les couples non mariés, le père doit procéder à la reconnaissance de son enfant s’il n’a pas effectué de reconnaissance anticipée.

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